La violence et les maras (gangs) sont un problème de taille au Guatemala. Ces deux phénomènes sont étroitement liés à une culture de répression résultant de dictatures et d’une guerre civile de plus de trente ans. Ces dernières ont eu comme conséquence une migration massive aux Etats-Unis, suivies de déportations des réfugiés au Guatemala à la fin du conflit. L’analphabétisme, la violence intrafamiliale et un manque d’opportunités pour les jeunes de s’insérer au marché du travail de leur société y sont également pour quelque chose.
Ce sont les jeunes de 11 à 25 ans qui finissent le plus souvent dans les maras et de ce fait, dépassent rarement cet âge, qui constitue l’espérance de vie moyenne, ou plutôt l’espérance de mort, d’un jeune de gang. La plupart d’entre eux meurent de la violence qu’ils y rencontrent ou en tentant d’en sortir. Pour combattre ce fléau et celui de la violence juvénile, APREDE (Asociacion National por la Prevencion del Delito) est née. « L’objectif d’APREDE est de créer des espaces où ces jeunes peuvent s’épanouir, et ce, dans un pays où l’accès à la drogue et aux armes est beaucoup plus facile qu’aux études et au travail, » explique Emilio Goubaud, le directeur de l’organisme.
bien créatives. Avec un peu d’attention, un peu
d’opportunités, elles peuvent progresser
et changer leurs vies. »
APREDE travaille sur plusieurs fronts : avec les jeunes qui font partie des maras, dans les prisons avec des gens qui ont déjà effreint la loi et avec des ex-prisonniers qui doivent passer par un processus de réinsertion sociale ; ainsi qu’au niveau de la vulnérabilité, c’est-à-dire avec des jeunes qui n’ont pas effreint la loi, mais qui, de par leur environnement, sont à risque de sombrer dans la violence et la drogue. APREDE travaille également à influencer les décisions politiques, les fonctionnaires et les entreprises pour qu’ils donnent la possibilité aux jeunes de s’insérer dans la société et d’être des personnes productives.
En fait, APREDE est un regroupement de plusieurs projets qui visent à ‘fermer le robinet’ pour que de moins en moins de jeunes rentrent dans les gangs, supporter ceux qui en font partie pour en sortir ainsi qu’à aider à la revalorisation des jeunes qui ont des problèmes pour qu’ils puissent recommencer une nouvelle vie. « Tout le monde les marginalise, les exclut, les regarde comme des ordures, » ajoute Goubaud. « Néanmoins, ce sont des personnes bien intelligentes, bien créatives. Avec un peu d’attention, un peu d’opportunités, elles peuvent progresser et changer leurs vies. »
À travers, entre autres, des maisons de jeunes offrant des ateliers artistiques et sportifs, des sorties, des projets de micro-entreprises, ainsi que de l’appui psychologique à ses bénéficiaire, APREDE utilise une méthodologie qui valorise l’emploi positif du temps libre et enseigne des connaissances qui permettront aux jeunes de s’insérer au marché du travail, permettant une meilleure estime de soi.
Membre de gang un jour, membre de gang toujours? Il semble qu’une déconstruction de ce paradigme soit possible, un pas à la fois. Au moins, une lueur d’espoir existe pour ces jeunes pour qui la réinsertion sociale ne constituait même pas une option auparavant.
La violence et les maras (gangs) sont un problème de taille au Guatemala. Ces deux phénomènes sont étroitement liés à une culture de répression résultant de dictatures et d’une guerre civile de plus de trente ans. Ces dernières ont eu comme conséquence une migration massive aux Etats-Unis, suivies de déportations des réfugiés au Guatemala à la fin du conflit. L’analphabétisme, la violence intrafamiliale et un manque d’opportunités pour les jeunes de s’insérer au marché du travail de leur société y sont également pour quelque chose.
Ce sont les jeunes de 11 à 25 ans qui finissent le plus souvent dans les maras et de ce fait, dépassent rarement cet âge, qui constitue l’espérance de vie moyenne, ou plutôt l’espérance de mort, d’un jeune de gang. La plupart d’entre eux meurent de la violence qu’ils y rencontrent ou en tentant d’en sortir. Pour combattre ce fléau et celui de la violence juvénile, APREDE (Asociacion National por la Prevencion del Delito) est née. « L’objectif d’APREDE est de créer des espaces où ces jeunes peuvent s’épanouir, et ce, dans un pays où l’accès à la drogue et aux armes est beaucoup plus facile qu’aux études et au travail, » explique Emilio Goubaud, le directeur de l’organisme.
APREDE travaille sur plusieurs fronts : avec les jeunes qui font partie des maras, dans les prisons avec des gens qui ont déjà effreint la loi et avec des ex-prisonniers qui doivent passer par un processus de réinsertion sociale ; ainsi qu’au niveau de la vulnérabilité, c’est-à-dire avec des jeunes qui n’ont pas effreint la loi, mais qui, de par leur environnement, sont à risque de sombrer dans la violence et la drogue. APREDE travaille également à influencer les décisions politiques, les fonctionnaires et les entreprises pour qu’ils donnent la possibilité aux jeunes de s’insérer dans la société et d’être des personnes productives.
En fait, APREDE est un regroupement de plusieurs projets qui visent à ‘fermer le robinet’ pour que de moins en moins de jeunes rentrent dans les gangs, supporter ceux qui en font partie pour en sortir ainsi qu’à aider à la revalorisation des jeunes qui ont des problèmes pour qu’ils puissent recommencer une nouvelle vie. « Tout le monde les marginalise, les exclut, les regarde comme des ordures, » ajoute Goubaud. « Néanmoins, ce sont des personnes bien intelligentes, bien créatives. Avec un peu d’attention, un peu d’opportunités, elles peuvent progresser et changer leurs vies. »
À travers, entre autres, des maisons de jeunes offrant des ateliers artistiques et sportifs, des sorties, des projets de micro-entreprises, ainsi que de l’appui psychologique à ses bénéficiaire, APREDE utilise une méthodologie qui valorise l’emploi positif du temps libre et enseigne des connaissances qui permettront aux jeunes de s’insérer au marché du travail, permettant une meilleure estime de soi.
Membre de gang un jour, membre de gang toujours? Il semble qu’une déconstruction de ce paradigme soit possible, un pas à la fois. Au moins, une lueur d’espoir existe pour ces jeunes pour qui la réinsertion sociale ne constituait même pas une option auparavant.
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